Pas en taxant tous azimuts : le travail, les transports, l’outil de production et la réussite… tels les frères Rap-Tout, incarnés par Les Inconnus dans les années 90.
Ces mesures affaiblissent les entreprises et l’économie, découragent les forces vives de notre pays, augmentent le chômage et, in fine, baissent le pouvoir d’achat des Français.
Il faut faire exactement l’inverse : baisser les impôts en réduisant cette sphère publique déjà hypertrophiée.
𝟐 𝐜𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞𝐬 illustrent l’urgence d’un changement :
57 % du PIB : c’est le niveau record de nos dépenses publiques, bien au-dessus de la moyenne européenne (49 %). Cet écart de 240 milliards d’euros se traduit par une pression fiscale écrasante sur les ménages et les entreprises.
5,7 millions de fonctionnaires pour 66 millions d’habitants, contre 4,5 millions en Allemagne pour 85 millions de personnes. Alignés sur nos voisins, nous aurions 2 millions de fonctionnaires de moins, une économie potentielle de 140 milliards d’euros par an…
𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 refuser de débattre de ces chiffres ?
Par idéologie ? Ou bien par populisme, clientélisme, manque de courage politique ou peur des syndicats ?
Pourtant, des solutions existent pour réduire la dépense publique, alléger la fiscalité, rétablir nos comptes et redonner du salaire net aux Français.
Quelques pistes concrètes :
Ne pas remplacer les 2/3 des 160000 départs en retraite par an dans la fonction publique : 7,5 milliards € d’économie par an.
Simplifier l’administration et ses normes : 60 milliards € d’économies.
Réduire le mille-feuille territorial de six à quatre niveaux : 5 milliards € d’économies.
Introduire du management participatif et moderniser la gestion RH des services publics : 40 milliards € d’économies.
Fermer la moitié des agences d’État inutiles : 4 milliards € d’économies.
Et pour retrouver de la compétitivité et du pouvoir d’achat :
Travailler 40h au lieu de 35h : gains estimés à 100 milliards € en revenu net et 100 milliards pour la collectivité. En défiscalisant davantage les heures supplémentaires pour qu’elles soient plus rémunératrices.
Encourager le travail des seniors avec une défiscalisation progressive de chaque année supplémentaire jusqu’à 67 ans, pour que le travail paie davantage : 20 milliards € de gains par année de retraite supplémentaire.
Introduire une part de capitalisation dans les retraites pour garantir leur pérennité.
Ce ne sont que quelques pistes parmi des dizaines d’autres qui démontrent qu’une autre voie est possible et qu’en plus, elles augmenteraient le salaire net des Français grâce à la compétitivité retrouvée des entreprises et du pays.
Il faut rompre avec l’illusion de facilité et de lâcheté, qui consiste à croire que toujours plus de taxes et de dépenses publiques sont la solution.
C’est dans l’audace, la responsabilité et le courage que réside notre avenir collectif.
