Le monde brûle, l’Histoire s’accélère, les défis sont immenses. Et pendant ce temps-là, nos politiques jouent à la marchande de promesses électoralistes.
lors que les États-Unis remettent en cause leurs alliances historiques, convoitent des territoires et provoquent un séisme économique mondial.
Alors que la Chine avance méthodiquement grâce à ses entreprises, sort 700 millions de personnes de la pauvreté en 40 ans et attaque nos marchés avec une vision à 30 ans…
Alors que l’Europe chancelle et que la France devrait se réarmer – économiquement, technologiquement, industriellement –, nos partis politiques brandissent la motion de censure pour défendre la retraite à 62 ans. Sérieusement ?
Le PS, soumis aux Insoumis, l’extrême droite, soumise au populisme et la CGT, toujours prisonnière de la lutte des classes, menacent, bloquent, intoxiquent pour un symbole ruineux.
On croit rêver. Ce n’est pas une opposition mais une farce !
Oui, j’ose le dire : 𝐨𝐧 𝐚 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐥𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐚𝐟𝐟𝐥𝐢𝐠𝐞𝐚𝐧𝐭𝐞, enfermée dans des calculs minables, déconnectée des réalités, prête à saborder la France pour 3 points dans les sondages.
La vérité, c’est que nous avons tout pour réussir : talents, jeunes brillants, entreprises dynamiques, ingénieurs admirés dans le monde entier. Mais encore faut-il une vision, des convictions profondes et une éthique. Encore faut-il un cap. Et le courage de s’y tenir.
Ce qu’il nous faut, c’est une mobilisation générale autour d’un grand projet pour la France. Une France qui forme, innove, produit, exporte, rêve grand. Une France qui valorise les entrepreneurs, pas qui les culpabilise. Une France où l’on comprend que l’entreprise est la colonne vertébrale de notre souveraineté !
Si tous les Français travaillent et que le travail est bien rémunéré, on aura réglé une très grande majorité de nos problèmes.
Ce que j’attends de nos dirigeants, ce n’est pas qu’ils fassent des effets de manche à l’Assemblée. C’est qu’ils aient le courage de dire la vérité : nous devons travailler plus, pas moins. Produire plus, pas moins. Réformer plus, pas moins.
Oui, motiver l’« armée économique » française, c’est une priorité nationale. Comme on motive des athlètes, comme on galvanise une armée. Et pour cela, il faut arrêter de tirer sur les patrons et les entreprises à chaque débat politique !
L’échéance de 2027 approche. Elle sera cruciale. Il s’agira de choisir entre déclin et redressement. Entre le confort suicidaire de l’immobilisme et de l’enfermement et l’élan lucide de l’action. Entre du social sans économie qui nous ruinera, ou de l’économie vertueuse qui tirera le social vers le haut.
La France mérite mieux que cette médiocrité. Alors, oui : levons-nous. Relevons la tête. Et construisons un avenir à la hauteur de notre potentiel.